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Dans une sortie remarquée, Bernard Kyanga, notable Lega et ancien président de la communauté, dénonce avec fermeté la prolifération de comités parallèles au sein de cette communauté qu’il a dirigée pendant plusieurs années.

« C’est avec amertume que j’observe la duplication des structures de représentation Lega depuis mon départ. Cette division est un danger pour notre identité et notre cohésion. »

Pour Bernard Kyanga, cette situation n’est pas le fruit du hasard. Il accuse directement certains politiciens Lega d’instrumentaliser la communauté à des fins personnelles.

L’ancien leader n’y va pas par quatre chemins :

« Les ambitions politiques ne doivent jamais être placées au-dessus de l’intérêt collectif. Les divisions actuelles sont encouragées par ceux qui veulent utiliser la communauté comme un tremplin politique. »

Face à cette situation, Bernard Kyanga lance une série de recommandations. D’abord aux politiciens :

Il les invite à faire preuve de responsabilité et de retenue, à éviter les manipulations et à privilégier l’unité plutôt que la division.

« La politique doit servir le peuple, non l’inverse. Il est temps de bâtir et non de briser. »

Ensuite, à la communauté Lega toute entière, il demande de rester vigilante et de ne pas se laisser instrumentaliser. Il exhorte les jeunes à faire preuve de discernement, et les anciens à jouer leur rôle de gardiens de la sagesse.

« Les Lega ont toujours été un peuple de dialogue, de respect et d’unité. Ce sont ces valeurs qu’il faut préserver. Une maison divisée ne peut tenir debout. »

Dans un contexte où les tensions communautaires peuvent rapidement dégénérer, l’appel de Bernard Kyanga sonne comme une alerte, mais aussi comme une invitation à reconstruire un tissu social fort, basé sur le respect, l’écoute et l’unité.