Le torchon brûle à Kindu, où la flambée soudaine du prix du carburant met à rude épreuve une population déjà confrontée à de multiples difficultés sociales. Mais selon le porte-parole du Gouverneur de province, cette hausse n’a rien d’un simple déséquilibre économique. Il s’agirait plutôt d’un complot politique cynique, monté de toutes pièces par un sénateur du Maniema résidant à Kinshasa, avec la complicité de certains opérateurs pétroliers véreux.

Dans un point de presse tenu ce samedi 26 juillet 2025, Monsieur Augustin Mwango Waupanda , porte-parole officiel du Gouverneur Mussa Kabwankubi Moïse, a brisé le silence face à cette flambée inexpliquée et jugée inacceptable du carburant à la pompe.

« C’est une pure machination politique politicienne. Rien de plus qu’une opération de sabotage menée par des mains connues, dans le seul but de ternir l’image du gouvernement provincial du Maniema, qui pourtant abat un travail colossal », a-t-il martelé avec fermeté.

📉 Un protocole clair, une trahison flagrante

Selon les précisions apportées, un protocole d’accord signé entre les pétroliers et le gouvernement provincial avait établi le prix officiel du litre de carburant à 6 000 francs congolais. Ce prix, précisons-le, était même susceptible d’être revu à la baisse après la finalisation des travaux de réhabilitation du tronçon Kisangani – Ubundu, principal corridor d’approvisionnement pétrolier pour la province du Maniema.

« Ce protocole était clair. Mais voilà que certains pétroliers, instrumentalisés depuis Kinshasa, le foulent au pied, plongeant volontairement les consommateurs dans la misère et espérant provoquer un soulèvement populaire contre l’autorité provinciale », dénonce Augustin Mwango.

🛣️ Une taxe qui porte déjà ses fruits : plus de 500 km de routes en chantier

Le porte-parole rappelle en outre que les taxes conventionnelles instaurées sur les produits divers, notamment pétroliers, fonctionnent correctement et servent actuellement au financement des chantiers routiers de plus de 500 kilomètres, reliant plusieurs zones enclavées du Maniema. Un effort historique, selon lui, étouffé par une élite politique nostalgique de la crise, prête à tout pour revenir aux affaires.

« C’est un sabotage pur et simple de ceux-là mêmes qui ont plongé cette province dans le chaos hier. Ils ne supportent pas de voir un gouverneur bâtisseur réussir là où eux ont échoué pendant des décennies », a-t-il ajouté.

💣 Une dette colossale : plus de 2 milliards FC dus à la province

Dans cette opération de blocage orchestrée, un chiffre fait froid dans le dos : plus de deux milliards de francs congolais. C’est, selon le gouvernement provincial, le montant cumulé des dettes que plusieurs de ces pétroliers indélicats doivent à la province. Une situation qui ajoute à la provocation, mais qui n’entame en rien la détermination de l’exécutif provincial.

« Le gouvernement provincial est habitué à ces manœuvres, il reste serein. La relance du Maniema est en marche. Et aucune machination politicienne, même téléguidée depuis Kinshasa, ne l’arrêtera », conclut Augustin Mwango Waupanda.

✍️ Conclusion

Ce nouvel épisode de sabotage économique, orchestré à des fins de déstabilisation politique, prouve une fois de plus que les enjeux du développement du Maniema dérangent. Tandis que le peuple attend des actes forts, certains leaders préfèrent saboter, manipuler et affamer, dans l’espoir de tirer profit du chaos. Mais à en croire les autorités provinciales, le vent du changement ne fera pas marche arrière.

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Kaponda Médard Théophile ,
Rédacteur – Malaikainffos ✍️