MANIEMA / Kabambare : La Société Civile des Bangubangu Bahemba alerte sur l’eau, la santé et la connectivité, un cri d’abandon des leaders envers leur propre communauté.

La Société Civile du Maniema (SOCIMA), Sous-Antenne des Bangubangu Bahemba, dans le Territoire de Kabambare, à travers son président M. Amsini Selemani Toms, tire la sonnette d’alarme face à la gravité des conditions de vie de ses populations.
Un diagnostic approfondi mené par son équipe a mis en lumière trois problèmes vitaux qui minent le quotidien de milliers de familles : le manque d’eau potable, l’absence de médicaments dans les structures sanitaires, et la non-connectivité aux réseaux de communication.

1. LE DRAME DE L’EAU POTABLE

Dans le secteur des Bangubangu Bahemba, l’eau, source de vie, est devenue un véritable casse-tête. Les femmes se lèvent dès 2h ou 3h du matin pour parcourir de longues distances à la recherche d’eau souvent boueuse et impropre à la consommation.
Ces corvées quotidiennes les exposent à de graves dangers : violences sexuelles, disputes familiales et maladies hydriques telles que le choléra, la typhoïde et les infections intestinales.

Estimée à près de 800 000 habitants, cette communauté dépend encore des rivières et de l’eau de pluie pour survivre.
Le président de la société civile locale, M. Amsini Selemani Toms, alerte :

« Si les autorités n’interviennent pas rapidement, nous risquons d’enregistrer plusieurs décès liés à la consommation d’eau contaminée. »

Face à cette urgence, la SOCIMA Sous-Antenne des B.B. Bahemba, par la voix de son président, plaide pour la construction de forages, des points d’eau potable et des systèmes de traitement adaptés aux réalités locales.
Il est inconcevable qu’un secteur aussi important, berceau de grandes figures nationales, continue de souffrir d’un problème aussi élémentaire que l’accès à l’eau potable.

2. LE MANQUE DE MÉDICAMENTS DANS LES STRUCTURES SANITAIRES

Le constat dressé par M. Amsini Selemani Toms et son équipe est alarmant : dans la plupart des centres de santé du territoire de Kabambare, les médicaments essentiels sont introuvables, notamment ceux destinés à soigner la malaria et la tuberculose, deux maladies endémiques dans la région.
Les plus touchés sont les enfants et les femmes enceintes, et faute de traitement adéquat, plusieurs vies sont fauchées chaque mois.

Le président de la SOCIMA appelle donc à une intervention urgente des autorités sanitaires, des ONG et des partenaires humanitaires afin de doter les structures médicales locales de médicaments vitaux et de sauver des vies humaines.

3.LA NON-CONNECTIVITÉ AUX RÉSEAUX DE COMMUNICATION

Autre fléau majeur : l’isolement numérique.
Le réseau Vodacom, principal opérateur utilisé dans la région, est pratiquement inopérant depuis plus de trois mois.
Outre le faible débit (à peine 2G), cette panne prolongée paralyse les transactions financières, la paie des enseignants et fonctionnaires de l’État, ainsi que la communication entre les habitants et leurs familles.

Monsieur Amsini Selemani Toms, au nom de la société civile, plaide pour le rétablissement rapide du réseau Vodacom, l’amélioration de la connectivité et l’extension du débit à la 4G, afin de sortir la région de son enclavement numérique.

APPEL À LA RESPONSABILITÉ DES LEADERS DU SECTEUR DES BANGUBANGU BAHEMBA

La SOCIMA Sous-Antenne des B.B. Bahemba, sous la direction de Monsieur Amsini Selemani Toms, en appelle à la solidarité des leaders originaires non seulement du territoire de Kabambare, mais plus précisément du secteur des Bangubangu Bahemba.
Ce secteur a donné au pays plusieurs personnalités de renom, parmi lesquelles :

Matata Ponyo Mapon, Pascal Nyembo Muyumba, Pamphile Thambwe Matafali, Pierre Walubangi, Pierre Mudjumba Mwanahembe, Nyombo Zaina Marie, Mukwanga Kot Chard, John Bupila, et bien d’autres encore.

Ces fils et filles du terroir, issus du secteur des Bangubangu Bahemba, ont le devoir moral et patriotique de venir en aide à leur communauté.
Leur silence et leur inaction face aux souffrances de leurs frères et sœurs traduisent un abandon regrettable de leurs origines.

« Ces leaders doivent se rappeler qu’avant d’être des autorités nationales, ils sont d’abord des enfants des Bangubangu Bahemba. Ils ont le devoir moral de redonner espoir à leur communauté », déclare Monsieur Amsini Selemani Toms.

CONCLUSION

La Société Civile du Maniema (SOCIMA) – Sous-Antenne des B.B. Bahemba, par la voix de son président Amsini Selemani Toms, lance un appel pressant aux autorités provinciales et nationales, aux élus du territoire, aux ONG, ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté pour qu’elles agissent sans délai.

Les populations du territoire de Kabambare, et particulièrement celles du secteur des Bangubangu Bahemba, méritent de vivre dans la dignité, avec de l’eau potable, des soins de santé de qualité et un accès à la communication moderne.

« Si nous unissons nos forces, les souffrances de nos populations ne seront plus qu’un triste souvenir », conclut M. Amsini Selemani Toms.

Kabambare, Province du Maniema – RDC
✍️ Pour la Rédaction
📞 +243998779099
📞 +243812315258
📞 +243890537691
Kaponda Médard Théophile, Rédacteur Malaikainfos✍️

Laisser un commentaire