À Kindu, l’indignation monte au sein des parents d’élèves. Plusieurs écoles privées sont accusées d’exiger le paiement des frais de scolarité du mois de décembre, alors même que ce mois n’a pas encore débuté. Plus choquant encore : certains enfants auraient été renvoyés des cours en plein mois de novembre, pourtant déjà payé, au motif qu’ils n’auraient pas encore acquitté les frais du mois suivant.

Une pratique jugée abusive par de nombreux parents, qui dénoncent une pression financière injustifiée exercée sur les familles, sous le regard impuissant ou complaisant de certaines autorités éducatives.

Un parent, ayant requis l’anonymat, rappelle que les promoteurs d’écoles ont des obligations légales avant l’ouverture d’un établissement, notamment celle de disposer d’un compte bancaire de fonctionnement capable de couvrir les urgences, la gestion quotidienne et la paie des enseignants. Une exigence destinée justement à éviter que le poids financier ne soit systématiquement transféré sur les élèves et leurs familles.

Le même parent lance un appel solennel aux enseignants, directeurs, préfets et promoteurs :
👉 d’éviter d’adopter des pratiques contraires à l’éthique scolaire ;
👉 de ne pas provoquer inutilement les parents par des mesures arbitraires ;
👉 et surtout, de respecter le droit fondamental des enfants à l’éducation.

Car, rappelle-t-il, « ces enfants ont droit à l’école, et les parents ne resteront pas silencieux si ces pratiques continuent ».

Dans une ville où les difficultés économiques pèsent déjà lourd sur les ménages, de telles dérives risquent d’alimenter un climat de tension et de rupture de confiance entre parents et institutions scolaires. Les autorités éducatives sont donc appelées à agir rapidement pour protéger l’intérêt supérieur de l’enfant et garantir un environnement scolaire juste et responsable.

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Kaponda Médard Théophile, Rédacteur Malaikainfos ✍️